Voyage sud Part III - Spécial Sainte-Victoire
Si on s’en tient au topo, c’est plutôt facile. Ce charmant livre prévoit une ascension totale de 3h00... on a mis à peine plus de 7h00...
Tout commença donc bien, avec même un gentil cycliste qui a bien voulu prendre en photo les quatre grimpeurs hyper motivés avant leur périple.
On est pas beau tous les quatre?
C’est à l’approche que la Sainte-Victoire prend toute son ampleur ; entièrement constituée de roches sédimentaires, elle est le fruit de plusieurs phénomènes tectoniques majeurs. Au Jurassique (- 203 à - 135 millions d'années), la mer recouvre la Provence. Aujourd’hui, elle culmine à plus de 1000m et forme un dénivelé total de 400m.
L’ascension commença donc en plein cagnard vers 11h00. C’est là que la motion "coinceurs, friends indispensables" prend tout son sens.
Dans un 6a non équipé quand on est pas certain d’être sur la bonne voie avec un second qui veut pas vous donner du mou: sensations assurées!
La première partie se déroula sans gros problèmes. Nous étions plutôt lents mais réguliers et lorsque l’on s’est arrêté juste avant "L’arrête du Jardin" pour déjeuner, nous étions loin d’imaginer qu’il était 16h00, à peine 2h30 de retard vous allez me dire...
Nicolas prit donc la tête du convoi pour la deuxième partie de l’ascension.
Vous remarquerez que Nico n’est pas effrayé par le vide et conceptualise la corde plus comme une grande laisse pour son second que comme un moyen d’assurage...
Nous arrivâmes tout de même tous en haut, en entier, ce qui en soit n’était pas gagné d’avance.
Avec toute de même quelques prises réussies:
Je vous épargne les mésaventures de la descente avec bien évidemment une difficulté à trouver notre chemin même à l’aide de l’option "xénon" de la lampe de Romain.
Le cycliste étant parti, merci à Nico pour avoir pris la photo des survivants.
Après un passage en force, derrière une vieille blonde teutonique dans sa grosse Mercedes, la sécurité du port nous fait la morale (encore une idée de Romain...). La journée se finit sur l'Aravis dans le vieux port de Marseille où Cécile nous attend fébrilement, à moitié réveillée. Petite douche sur le ponton avec un tuyau d'arrosage.
Douche sur le ponton, très fraîche!!!!
1 commentaire:
L'asticot, il a une tête de serial-killer en escaladeur. :o
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