mardi 29 mai 2007

Sortie à Saffres - Avril 2007

En période de révision ou en plein concours, ça coule de source, un taupin ça va grimper. Histoire d'essayer de se casser quelque chose pour mandier la 5/2 ou la 7/2 et ne pas passer les concours. Direction Saffres pour une petite après-midi de grimpe. Tout va bien, Romain a regardé la météo avant de partir...
Le PT en vacances (ou période de révisions?) fait une entrée fracassante sur le parking de Saffres: sans commentaires...

Tout le monde s'équipe

Après deux voies, un lèger crachin vient perturber mon ascension. La paroie mouillée devient une vraie patinoire.
On cherche donc un secteur à l'abri d'un surplomb et surprise: ces voies (sûrement trop faciles...) ne sont pas répertoriées sur le topo des anglais.
Romain estime, à vue d'oeil, que "ça doit être faisable". Quatre dégaines plus tard et les doigts en sang il redescend et m'envoie en espérant que je pose la cinquième.
Pour le motiver je lui propose de lui payer le champagne si la cinquième dégaine est posée. Le champagne restera au frais...
Pendant ce temps le reste du groupe grimpe tranquillement sans faire les cakes dans des voies en surplomb.

Mamat, Greg et son pote

Retour sur des voies plus simples.

Quoique, vu le nom...

Je laisse à Romain le plaisir d'ouvrir la voie.



Pause pof, dans le passage un peu délicat

Un dernier effort

Descente en douceur...

Et comme toujours les photos inutiles de Romain.

"Le bob du fouilleur"

On fini par se prendre une vraie averse et on rentre en catastrophe au parking, complètement trempés. Romain essaiera, sans succé, de faire la course: Picasso versus Espace.

samedi 26 mai 2007

Voyage sud Part III - Spécial Sainte-Victoire

Après une concertation la veille autour de quelques verres...
"T’aurais pu penser aux verres à vin, quand même, Seguin"

Nous décidâmes de nous attaquer à la Sainte-Victoire une voie de 17 longueurs. L'itinéraire choisit fut la voie "Le chien qui aboie" avec un début un peu… raide!

Départ voie

Suivit par "L’arrête du jardin" et enfin "L’arrête sud-ouest de la croix".

Si on s’en tient au topo, c’est plutôt facile. Ce charmant livre prévoit une ascension totale de 3h00... on a mis à peine plus de 7h00...

Tout commença donc bien, avec même un gentil cycliste qui a bien voulu prendre en photo les quatre grimpeurs hyper motivés avant leur périple.

On est pas beau tous les quatre?

C’est à l’approche que la Sainte-Victoire prend toute son ampleur ; entièrement constituée de roches sédimentaires, elle est le fruit de plusieurs phénomènes tectoniques majeurs. Au Jurassique (- 203 à - 135 millions d'années), la mer recouvre la Provence. Aujourd’hui, elle culmine à plus de 1000m et forme un dénivelé total de 400m.

La Sainte-Victoire

La croix et l'arrête sud-ouest

L’ascension commença donc en plein cagnard vers 11h00. C’est là que la motion "coinceurs, friends indispensables" prend tout son sens.

Dans un 6a non équipé quand on est pas certain d’être sur la bonne voie avec un second qui veut pas vous donner du mou: sensations assurées!

La première partie se déroula sans gros problèmes. Nous étions plutôt lents mais réguliers et lorsque l’on s’est arrêté juste avant "L’arrête du Jardin" pour déjeuner, nous étions loin d’imaginer qu’il était 16h00, à peine 2h30 de retard vous allez me dire...

Nicolas prit donc la tête du convoi pour la deuxième partie de l’ascension.

Nico au bout de la laisse

Vous remarquerez que Nico n’est pas effrayé par le vide et conceptualise la corde plus comme une grande laisse pour son second que comme un moyen d’assurage...

Nous grimpâmes donc encore quelques heures entre les jurons de Seguin (qui n'est pas fan, lui, d’avoir du mou quand Nico contemple le paysage...) et les pressions de Romain pour tenter d’activer un peu la progression.

Nous arrivâmes tout de même tous en haut, en entier, ce qui en soit n’était pas gagné d’avance.

Romain, heureux d'en finir

Accompagnés par des parapentistes qui avaient plutôt l’air de s’éclater dans les courants ascendants et descendants.


La partie agréable de la journée s’arrêta là. Il fallait en effet descendre, n’ayant rien prévu pour dormir la haut. N’étant pas bien sûr de devoir sortir la frontale pour la descente et détestant porter une lampe si ce n’est pour ne pas s'en servir. Nous prîmes le temps de faire quelques photos très utiles.


Avec toute de même quelques prises réussies:


Je vous épargne les mésaventures de la descente avec bien évidemment une difficulté à trouver notre chemin même à l’aide de l’option "xénon" de la lampe de Romain.

On avance quand même...

Le cycliste étant parti, merci à Nico pour avoir pris la photo des survivants.

Survivants de la Sainte Victoire

Mais ne vous inquiétez pas, Max était suffisamment en forme pour assurer le pilotage de l’Espace jusqu’au port de Marseille avec un débit d’insultes à l’encontre des marseillais encore très impressionnant! Je crains ne pas vous avoir parlé de l’oubli de l’achat de pain pour notre pique-nique, base principale de ce dernier ou encore Greg qui vous dit à mi-chemin qu’il est déshydraté…

Après un passage en force, derrière une vieille blonde teutonique dans sa grosse Mercedes, la sécurité du port nous fait la morale (encore une idée de Romain...). La journée se finit sur l'Aravis dans le vieux port de Marseille où Cécile nous attend fébrilement, à moitié réveillée. Petite douche sur le ponton avec un tuyau d'arrosage.

Douche sur le ponton, très fraîche!!!!

Un bon plat de pâtes, une bouteille de rouge pour deux et tout le monde au lit.

vendredi 25 mai 2007

Voyage sud Part II

Après avoir été réveillé par le chant des oiseaux aux environs de 9h00 (et non par le réveil de Romain réglé à 6h30...), direction le site école des Dentelles de Montmirail.

Un Asticot en plein effort...

Le Prolo qui "en chie" dans le 6b+

Au bout de quatre ou cinq voies sous-cotées la pause s'impose: déjeuner en bas des voies. Finalement un bus de marseillais débarque et la décision est prise d'aller s'installer dans un camping au pied de la Sainte-Victoire.

Localisation

Google Earth

Nico, bercé par la conduite de Maxime, finit par s'endormir

Une fois le campement installé, il est décidé - sans concertation préalable - d'initier l'Asticot à la randonnée. La marche se terminera pour Romain avec un deuxième sac: celui de Maxime.
On arrive alors - non sans efforts - à une petite chapelle.


La marche continue pour trouver la Grotte aux Champignons. Après quelques hésitations et un coup de fil à Agnès, on arrive au pied de l'entrée de la grotte. Tous le monde s'encorde et passe un boyau patiné long de sept ou huit mètres. On découvre alors une salle immense dont on ne pourra pas voir le fond. Pour éviter de se perdre Romain envisage de laisser un téléphone portable à l'entrée de la grotte que l'on fera sonner en Bluetooth pour se repérer. L'idée est vite abandonnée au profit d'un fil d'arianne.

Romain prend la pose devant les concrétions

La partie spéléo amateur terminée, Nico ne peu s'empêcher d'énoncer tout un tas d'hypothèses plus ou moins foireuses sur le fait que les nuages avancent mais se dissipent. C'est le phénomène Sainte-Victoire...

Vue depuis la grotte

Retour au camping pour déguster les raviolis amoureusement préparés par Nico et Maxime. Les deux cuisiniers auront tout de même le droit, de la part de Romain, à un exposé sur les économies des énergie fossiles...

Hmmm...

Les voisins ne manqueront pas de nous réveiller en partant à 4h00 du matin.

jeudi 24 mai 2007

Voyage sud Part I

Pour démarrer ces 5 jours de grimpe en douceur, nous avons décidé de commencer par les dentelles de Montmirail. Situées à une demi heure d'Avignon, véritables crêtes sortant de terre, elles permettent des progressions en des voies d'une à trois longueurs.

Localisation

Google Earth

On y est presque

Les dentelles, enfin!!!

C'est là qu'on grimpe!

Première ascension

Vue du haut

Premier rappel

"T'es sûr de ton noeud Bosquet ?!"

Mais on a beau être des prolétaires, le camping c'est sympa avec un certain confort, donc table, sièges et vaste tente de rigueur!!