vendredi 29 juin 2007

plus vite

haha

vendredi 1 juin 2007

Dans le Sud il ne faut pas être pressé. Sud Part IV

Y’en a qui n’aiment pas les co-blogueurs inutiles donc je poste waou! J1 pour moi!

Unique fille il est donc normal que je ne bénéficie pas des avantages dûs à ma catégorie, et je me voie administré la banquette du carré à la place d’une cabine. Tout à fait normal.

Appelez cela de la vengeance ou de la motivation, je réveille mes compagnons soit disant fatigués par la veille (???) à 9h. (Me fait jeter)
Il nous faudra 2 bonnes heures pour ranger et nettoyer le résultat d’une seule nuit à bord et pour retrouver Agnès en retard (qui ne trouvait pas comment ouvrir le bouchon du réservoir de sa nouvelle voiture)

Décor de rêve aux aurores...


Le temps de se réveiller

Et pourquoi on resterait pas là?

On aura tout vu (qui y croit?)

Le port de Marseille

On va chercher des couverts

Il nous faudra ensuite 2 bonnes heures pour trouver Cassis. On n’a pas encore décidé si c’était la faute de Romain le copilote ou d’Agnès l’autochtone.

Il nous faudra encore 2 bonnes heures pour trouver la calanque, bondée d’une foule de plagiste en tongues… explication trouvée en la présence d’un parking à 1/2h de là… Merci Romain.

Et on marche
Encore 2 bonnes heures pour trouver un endroit où manger, regarder le topo et choisir une voie à vue d’œil, regarder le topo et s’approcher furtivement de la voie, regarder le topo, faire un pas, insulter le topo sans photos, essayer à gauche, finir par la droite selon les conseils de VRAIS grimpeurs croisés fort heureusement, choisir la composition des cordées, dernier regard sur le topo et c’est parti pour tâter du 6a en 4 longueurs dans "La Passerelle"

Regard sur le topo

Regard pour la photo

Agnès est contente!

La 1ère cordée, forte de sa nouvelle recrue, Moi, arrive en tête un peu trop facilement et patiente en mangeant des pitchs au sommet tout en écoutant les « putain de connard de merde » de Maxime, avant de voir émerger la 2ème (retardée par « l’entorse d’Agnès »).

Tout le monde il est content

Nico et Greg

Photo de la Calanque

Et du GO
Le temps d’admirer la Ste Victoire (qui s’avère ne pas être la Ste Victoire au grand dépit de Grégoire) de laisser filer le soleil histoire de rentrer de nuit et de se dire qu’on aurait mieux fait de grimper en face, nous entamons la descente… pour remonter de l’autre côté par un raccourci interdit. Non sans s’être baigné pour je cite : Grégoire, Nicolas, et Romain (les 2 derniers dans le même maillot) dans une plage qui a perdu tout son charme avec le départ des plagistes et de leur tongues.

Veni, vidi

Vici


C'est sûr que sans serviette
Romain (Maillot de bain Arthur à l'envers)

Il nous faudra donc 2 bonnes heures pour rentrer (à la voiture je précise), avec chacun sa méthode :
-
en traçant tout droit
- en contournant les bosquets, au risque de faire des demi tour (Seguin et Romain ont vraiment tout tenté pour utiliser leur lampe frontale on peut le dire)
- Certains passant par-dessus les barrières, d’autres rampant
- Certains marchant trop vite, d’autres pas assez
- Tout le monde choisira de se perdre (certains plus que d'autres)
-
Certaines feront du stop
-
Certains courront le long d’une côte
- Certaines mendieront au péage autoroute
- Certains arriveront premiers mais sans les clés

Retour plus facile, la villa des Aizier avec piscine en objectif assez motivant il faut le dire...

La récompense

Bon j’arrête j’en ai marre, désolé d’avoir tant résumé !

Rapide bilan: 4h de marche d'approche et de retour, 2h de bagnole, 1h de grimpe.

PS: N'oublions pas les pieds rouges de Romain, les filles qui portaient tout le matos, le couple ambigu Nicolas-Grégoire, les 3 Nicolas dans la même voie, et la soirée caps pour Greg et Seguin ...

mardi 29 mai 2007

Sortie à Saffres - Avril 2007

En période de révision ou en plein concours, ça coule de source, un taupin ça va grimper. Histoire d'essayer de se casser quelque chose pour mandier la 5/2 ou la 7/2 et ne pas passer les concours. Direction Saffres pour une petite après-midi de grimpe. Tout va bien, Romain a regardé la météo avant de partir...
Le PT en vacances (ou période de révisions?) fait une entrée fracassante sur le parking de Saffres: sans commentaires...

Tout le monde s'équipe

Après deux voies, un lèger crachin vient perturber mon ascension. La paroie mouillée devient une vraie patinoire.
On cherche donc un secteur à l'abri d'un surplomb et surprise: ces voies (sûrement trop faciles...) ne sont pas répertoriées sur le topo des anglais.
Romain estime, à vue d'oeil, que "ça doit être faisable". Quatre dégaines plus tard et les doigts en sang il redescend et m'envoie en espérant que je pose la cinquième.
Pour le motiver je lui propose de lui payer le champagne si la cinquième dégaine est posée. Le champagne restera au frais...
Pendant ce temps le reste du groupe grimpe tranquillement sans faire les cakes dans des voies en surplomb.

Mamat, Greg et son pote

Retour sur des voies plus simples.

Quoique, vu le nom...

Je laisse à Romain le plaisir d'ouvrir la voie.



Pause pof, dans le passage un peu délicat

Un dernier effort

Descente en douceur...

Et comme toujours les photos inutiles de Romain.

"Le bob du fouilleur"

On fini par se prendre une vraie averse et on rentre en catastrophe au parking, complètement trempés. Romain essaiera, sans succé, de faire la course: Picasso versus Espace.

samedi 26 mai 2007

Voyage sud Part III - Spécial Sainte-Victoire

Après une concertation la veille autour de quelques verres...
"T’aurais pu penser aux verres à vin, quand même, Seguin"

Nous décidâmes de nous attaquer à la Sainte-Victoire une voie de 17 longueurs. L'itinéraire choisit fut la voie "Le chien qui aboie" avec un début un peu… raide!

Départ voie

Suivit par "L’arrête du jardin" et enfin "L’arrête sud-ouest de la croix".

Si on s’en tient au topo, c’est plutôt facile. Ce charmant livre prévoit une ascension totale de 3h00... on a mis à peine plus de 7h00...

Tout commença donc bien, avec même un gentil cycliste qui a bien voulu prendre en photo les quatre grimpeurs hyper motivés avant leur périple.

On est pas beau tous les quatre?

C’est à l’approche que la Sainte-Victoire prend toute son ampleur ; entièrement constituée de roches sédimentaires, elle est le fruit de plusieurs phénomènes tectoniques majeurs. Au Jurassique (- 203 à - 135 millions d'années), la mer recouvre la Provence. Aujourd’hui, elle culmine à plus de 1000m et forme un dénivelé total de 400m.

La Sainte-Victoire

La croix et l'arrête sud-ouest

L’ascension commença donc en plein cagnard vers 11h00. C’est là que la motion "coinceurs, friends indispensables" prend tout son sens.

Dans un 6a non équipé quand on est pas certain d’être sur la bonne voie avec un second qui veut pas vous donner du mou: sensations assurées!

La première partie se déroula sans gros problèmes. Nous étions plutôt lents mais réguliers et lorsque l’on s’est arrêté juste avant "L’arrête du Jardin" pour déjeuner, nous étions loin d’imaginer qu’il était 16h00, à peine 2h30 de retard vous allez me dire...

Nicolas prit donc la tête du convoi pour la deuxième partie de l’ascension.

Nico au bout de la laisse

Vous remarquerez que Nico n’est pas effrayé par le vide et conceptualise la corde plus comme une grande laisse pour son second que comme un moyen d’assurage...

Nous grimpâmes donc encore quelques heures entre les jurons de Seguin (qui n'est pas fan, lui, d’avoir du mou quand Nico contemple le paysage...) et les pressions de Romain pour tenter d’activer un peu la progression.

Nous arrivâmes tout de même tous en haut, en entier, ce qui en soit n’était pas gagné d’avance.

Romain, heureux d'en finir

Accompagnés par des parapentistes qui avaient plutôt l’air de s’éclater dans les courants ascendants et descendants.


La partie agréable de la journée s’arrêta là. Il fallait en effet descendre, n’ayant rien prévu pour dormir la haut. N’étant pas bien sûr de devoir sortir la frontale pour la descente et détestant porter une lampe si ce n’est pour ne pas s'en servir. Nous prîmes le temps de faire quelques photos très utiles.


Avec toute de même quelques prises réussies:


Je vous épargne les mésaventures de la descente avec bien évidemment une difficulté à trouver notre chemin même à l’aide de l’option "xénon" de la lampe de Romain.

On avance quand même...

Le cycliste étant parti, merci à Nico pour avoir pris la photo des survivants.

Survivants de la Sainte Victoire

Mais ne vous inquiétez pas, Max était suffisamment en forme pour assurer le pilotage de l’Espace jusqu’au port de Marseille avec un débit d’insultes à l’encontre des marseillais encore très impressionnant! Je crains ne pas vous avoir parlé de l’oubli de l’achat de pain pour notre pique-nique, base principale de ce dernier ou encore Greg qui vous dit à mi-chemin qu’il est déshydraté…

Après un passage en force, derrière une vieille blonde teutonique dans sa grosse Mercedes, la sécurité du port nous fait la morale (encore une idée de Romain...). La journée se finit sur l'Aravis dans le vieux port de Marseille où Cécile nous attend fébrilement, à moitié réveillée. Petite douche sur le ponton avec un tuyau d'arrosage.

Douche sur le ponton, très fraîche!!!!

Un bon plat de pâtes, une bouteille de rouge pour deux et tout le monde au lit.